Lors de l’exercice de son activité, l’entreprise peut être soumise à un très grand nombre de risques très divers. Ces risques peuvent être qualifiés de corporels, matériels ou d’immatériels. Les dommages, qui peuvent être causés par l’entreprise, représentent un danger économique. Afin de se prémunir contre ces éventuels accidents, toute entreprise se doit de souscrire un contrat d’assurance responsabilité civile.

Qu’est-ce que l’assurance responsabilité civile ?

L’assurance responsabilité civile d’une entreprise permet de réparer tous dommages causés à un tiers ou un client par les biens ou les personnes qui dépendent d’elle, et cela pendant l’exercice de son activité. Elle concerne également les préjudices qui pourraient intervenir après la livraison d’un bien ou d’un service. Il existe de nombreux cas de figure où la responsabilité de l’entreprise peut être engagée.

Dans quelles circonstances la responsabilité civile de mon entreprise peut-elle être engagée ?

La responsabilité de l’entreprise peut être engagée sous plusieurs formes : sa responsabilité contractuelle et sa responsabilité délictuelle.

La responsabilité contractuelle

Cette responsabilité peut être engagée lorsque l’entreprise a manqué à ses obligations définie dans le contrat conclu avec le client.

Ce manquement peut prendre deux formes :

  • La non-exécution d’un contrat : l’entreprise ne réalise pas la tâche pour laquelle elle avait été missionnée.
  • La mauvaise exécution d’un contrat : l’entreprise ne réalise pas une prestation qui correspond à ce quoi elle était tenue.

Exemple : Un garagiste doit effectuer une vidange et changer les filtres d’une voiture. Le client s’aperçoit que seule la vidange a été faite et non le changement des filtres. Après plusieurs relances, celui-ci peut alors engager la responsabilité du garagiste et demander à percevoir des dommages et intérêts au titre de la responsabilité contractuelle.

La responsabilité délictuelle

Cette responsabilité est engagée lorsque l’entreprise commet un préjudice ou un dommage en dehors du cadre d’un contrat conclu avec un client. Cette responsabilité concerne donc un grand nombre de cas de figures qui peuvent subvenir. Cette responsabilité peut être engagée par n’importe quel tiers et pas seulement par les clients de l’entreprise.

Exemple : Un ouvrier pose une échelle contre un mur. Un passant se blesse accidentellement avec cette échelle. L’entreprise verra donc sa responsabilité engagée afin de réparer le préjudice causé au passant.

Comment choisir son assurance responsabilité civile ?

Comme tout contrat d’assurance, vous vous devez de comparer les tarifs et les garanties proposées. Selon le secteur d’activité, il sera plus ou moins facile de trouver une compagnie d’assurance. Utilisez internet et des comparateurs pour trouver l’assurance la plus adaptée à vos besoins tout en proposant un tarif correct mais prenez garde au montant des franchises et aux plafonds des indemnisations.

L’expert comptable est un professionnel qui vous accompagnera dans les grandes étapes de votre entreprise. Son rôle ne se limite pas au bilan annuel de votre entreprise, il vous conseillera également lors des décisions que vous aurez à effectuer au sein de votre entreprise.

Définir ses besoins pour bien choisir son expert comptable

Avant de rechercher un expert comptable, vous devez vous poser la question sur vos besoins. Sont-il de type juridique, fiscal ou uniquement comptable… ? Certains experts comptables peuvent être spécialisés dans un ou plusieurs domaines. N’hésitez pas à en rencontrer plusieurs et à leurs poser une multitude de questions avant de vous engager.

Un expert comptable indépendant ou un gros cabinet ?

Ce choix dépend surtout de votre structure et du nombre de salariés que vous avez. Sachez qu’un gros cabinet ne veut pas forcément dire que les services rendus seront de meilleure qualité. Cependant ne privilégiez pas un cabinet de 2 personnes pour une entreprise de 50 salariés.

La relation de confiance

Un point essentiel est la relation de confiance que vous entretiendrez avec votre expert comptable. C’est lui qui s’occupera de vos comptes, vous le consulterez sur l’impact financier et fiscal de vos décisions. N’hésitez pas à demander autour de vous si l’on peut vous recommander un expert comptable.

La lettre de mission

L’expert comptable établira une lettre de mission, c’est un contrat qui définira le travail qu’il effectuera pour votre entreprise. Pensez donc à bien la lire pour ne pas avoir de surprise par la suite car tout travail supplémentaire sera facturé.

Combien coûte un expert comptable ?

Les tarifs appliqués diffèrent selon le type d’entreprise et la charge de travail que vous leurs confiez. Certains experts comptables pratiques des forfaits en fonction d’une moyenne de facture annuelle, d’autres en fonction du chiffre d’affaire de l’entreprise. Nous ne pouvons vous conseiller ces deuxièmes car la tarification peut être élevée si vous faite très peu de facture mais que vous réaliser un chiffre d’affaire élevé, la tarification ne serait donc pas proportionnelle à la charge de travail réalisée par l’expert comptable.

Chaque expert comptable pratique des tarifs différents donc n’hésitez pas à comparer de nombreuses offres avant de signer car vous vous engagerez sur 1 an.

La création d’une entreprise implique plusieurs démarches et formalités qui peuvent paraître fastidieuse aux premiers abords. Mais ne vous découragez pas, c’est en réalité assez simple, notamment  grâce à internet où l’on peut trouver de nombreuses informations.

Voici les principales étapes de la création d’un entreprise :

  1. Choisir le type de société
  2. Rédiger les statuts
  3. Déposer les capitaux auprès d’une banque
  4. Rédiger et publier l’annonce légale
  5. Remplir les formulaires de création d’une entreprise
  6. Déposer le dossier au greffe du tribunal

Choisir le bon type de société

C’est une des étapes la plus importante pendant laquelle vous vous devez de bien vous renseigner afin de ne pas commettre l’erreur de choisir le mauvais type de société.

  • L’entreprise personnelle (ou individuelle) reste le statut le plus simple mais également le plus limité. Les démarches de création sont simplifiés, vous n’avez pas de statut, ni d’annonce légale à rédiger et pas de capital à constituer. Vous pouvez même utiliser votre compte personnel même si cela n’est pas conseillé afin d’avoir une bonne gestion de votre activité. Avec ce type de société, il n’y aura pas de distinction entre votre patrimoine personnel et celui de votre entreprise, vous serez donc responsable personnellement en cas de difficulté financière.
  • L’entreprise à personne morale qui comporte de nombreuses formes : EURL, SARL, SAS… Ce type d’entreprise possède « sa propre identité », son propre patrimoine et ses propres comptes. La responsabilité, du ou des gérants, est dans la plus part des cas limitée au montant du capital.

Pensez à bien vous renseigner avant de choisir votre type d’entreprise afin de partir sur de bonnes bases. Vous pouvez vous rapprocher d’un avocat ou d’un expert comptable qui seront les plus à même à vous renseigner.

La rédaction des statuts

Cette partie reste la partie la plus délicate car les statuts comportent l’ensemble des règles de fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit d’un acte juridique très important. C’est ce document qui définit notamment l’organisation de la gouvernance et les pouvoirs des dirigeants. Il faut donc aborder la rédaction et la conception des statuts avec beaucoup de vigilance, notamment lorsque le projet regroupe plusieurs associés ou actionnaires.

Il existe deux possibilités pour rédiger les statuts :

  • Confier la tâche à un expert comptable, un avocat ou un notaire. Dans ce cas, la prestation sera facturée.
  • Se charger soit même de la rédaction des statuts. Vous pouvez trouver de nombreux site internet qui vous proposerons des modèles de statuts ou même des générateurs de statuts.

Déposer les capitaux auprès d’une banque

Cette partie reste assez simple. Vous devez simplement chercher la banque bancaire dans laquelle vous ouvrirez le compte de votre entreprise. Faites le tour des banques et comparer bien les prix des différents services qui sont facturés bien plus cher que pour les particuliers. Une fois les capitaux déposés, la banque vous fournira un document qui sera à joindre au dossier de création d’entreprise.

Rédiger et publier l’annonce légale

Lorsque vous rédigez l’annonce légale, essayer de la faire aussi courte que possible car la publication de celle-ci est facturée à la ligne. Vous devez y mentionnée les informations suivantes :

  • La date de création de l’entreprise
  • Le nom de l’entreprise
  • La nature de l’entreprise et l’objet social
  • L’adresse de l’entreprise
  • Le nom et l’adresse du gérant

Vous pouvez trouver une liste des journaux habilités et des modèles d’annonce légale sur le site internet de la CFE. Vous recevrez une attestation de parution à joindre à votre dossier de création d’entreprise et un exemplaire du journal que vous devez conserver.

Remplir le dossier de création d’entreprise

Vous devez remplir les formulaires suivants :

  •  Le formulaire M0.
  • Le formulaire TNS pour le gérant majoritaire ou pour tous les gérants en cas de co-gérance majoritaire

Vous trouverez ces formulaires sur le site de la CFE.

Déposer le dossier au greffe du tribunal

Une fois toutes les étapes précédentes réalisée, vous devez envoyer ou déposer le dossier complet au greffe du tribunal de votre juridiction.

Le dossier comporte les documents suivants :

  • Le formulaire M0.
  • Le formulaire TNS pour le ou les gérants.
  • Une déclaration sur l’honneur de non condamnation et de filiation pour le ou les gérants.
  • Une copie recto-verso de la carte nationale d’identité ou du passeport, en cours de validité.
  • Un original des statuts paraphés, datés et signés par le(s) associé(s).
  • Une copie de l’attestation de dépôt des fonds certifiée conforme par le(s) gérant(s), sauf si le nom et l’adresse de la banque figurent dans les statuts.
  • Une copie de l’acte de nomination du ou des gérant(s) certifiée conforme par le(s) gérant(s), sauf s’ils sont désignés dans les statuts.
  • Une copie de l’attestation de parution dans un journal d’annonces légales indiquant le nom du journal et la date de parution ou un exemplaire du journal d’annonces légales ayant publié l’avis.
  • Une copie du justificatif du local commercial (bail commercial, acte de sous-location, acte de cession de droit au bail portant mention de l’enregistrement auprès des impôts…).
    OU
    Une copie du contrat de domiciliation dans une entreprise de domiciliation agréée par la Préfecture.
    OU
    Une copie d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois aux nom et prénom du gérant (facture EDF,quittance de loyer, taxe foncière ou d’habitation…) ou, si le gérant est hébergé, 1 attestation originale d’hébergement et 1 copie d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois aux nom et prénom de la personne qui héberge.

Un chèque est également à fournir, nous vous invitons à consulter le site internet de la CFE de votre juridiction pour en connaître le montant exact.

Vous recevrez quelques semaines après votre KBIS et la CFE transmettra automatiquement le dossier aux différents organismes fiscaux et sociaux. Vous pouvez commencer votre activité dès l’envoi de votre dossier.

La prospection commerciale est une partie très importante pour une entreprise, c’est même une nécessité. En effet, pour le bon fonctionnement d’une activité, toute entreprise se doit de trouver constamment de nouveaux clients. Point très important, il faut savoir trouver le juste milieu entre le temps dédié à l’activité professionnelle et le temps dédié aux missions de prospection.

Trouvez du temps pour la prospection commerciale

Chercher de nouveaux clients demande un travail constant et régulier. Afin de mener cette tâche à bien, vous devrez faire preuve de rigueur, n’hésitez pas à réserver des plages horaires dédiées à la prospection. Fixez vous un objectif de nouveaux contacts et ne commettez pas l’erreur de délaisser la recherche de nouveaux clients lorsque votre entreprise rencontre le succès.

Définissez vos cibles

Cette étape est très importante et elle vous évitera de perdre du temps et de l’argent. N’hésitez pas à faire une étude de marché, une reconnaissance du terrain ou d’interroger vos clients actuels. Cela prend du temps mais ça vous permettra d’aller dans la bonne direction et vous aidera dans votre prospection : votre discours commercial sera beaucoup plus pertinent et vos prospects seront plus à même de vous écouter.

Évaluer vos cibles prioritaires

Parmi vos cibles sélectionnées, définissez les prospects que vous avez le plus de chance de convaincre. Cela vous permettra de gagner du temps et de vendre plus rapidement et donc de faire du chiffre d’affaire. Vous pourrez d’ailleurs utiliser une partie de votre marge pour investir dans votre prospection. Certains clients peuvent également vous permettre d’asseoir votre réputation et donc d’apporter un plus à votre future prospection.

Définir son budget

La prospection commerciale a un coût qui doit être défini au préalable afin de ne pas avoir de surprise. Que l’investissement soit de facteur humain (commerciaux) ou en communication (AdWord, encarts publicitaires), vous devez établir des objectifs. L’idéal est de définir un prévisionnel, celui-ci vous sera d’utilité :

  • pour définir une feuille de route à suivre.
  • pour prévoir le coût de vos actions commerciales.
  • pour vérifier le retour sur investissement de votre prospection.

Organiser sa prospection commerciale

Afin de mener votre prospection commerciale à bien, vous vous devez d’organiser vos commerciaux et vos actions en conséquences.

Utiliser un tableau de bord pour suivre en détails votre travail et ainsi l’optimiser en fonction des objectifs à atteindre (nombre de contacts, nombre d’appels…). Faites également de nombreuses réunions pour faire le point sur les tâches effectuées.

Un bon outil de gestion de la relation client vous apportera également un gain de temps et d’efficacité. Vous pourrez ainsi renseigner vos clients et vos actions et avoir ainsi un tableau de bord en temps réel.

Qu’est-ce qu’une facture ?

Une facture est un document qui sert à attester de la vente ou de l’achat d’un service ou d’un bien. Cette pièce comptable permet d’établir une créance entre le vendeur et l’acheteur en vue de déclencher le paiement d’une somme due.

Une facture doit comporter certaines mentions obligatoires définies par l’administration fiscale. En cas de manquement d’une ou plusieurs mentions, l’entreprise peut être passible d’une amende par élément manquant et cela pour chaque facture concernées.

Facture : quelles mentions obligatoires ?

Les mentions suivantes doivent obligatoirement apparaître sur chacune des factures que vous émettez :

  1. Le nom complet du vendeur et du client, ainsi que leurs adresses respectives.
  2. la forme juridique de l’entreprise (ex: EURL).
  3. Le montant du capital.
  4. Le numéro RCS.
  5. Le numéro de TVA intracommunautaire pour les sociétés soumises à la TVA et la mention qui précise que la TVA n’est pas applicable pour les sociétés non soumises à la TVA (Ex: TVA non applicable, article 293 B du CGI).
  6. Le numéro unique de la facture.
  7. Les informations relatives à la vente telles que la désignation des produits ou des services, les prix unitaires, total HT, taux de TVA, total TTC…
  8. Les conditions de règlement et le taux d’escompte.

Depuis le 1er janvier 2013, la mention suivante est obligatoire et doit apparaître sur les factures :

« Indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement en cas de retard de paiement fixée à 40 €, (loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 et décret n° 2012-1115 du 2 octobre 2012. ».

Comment créer une facture :

Il existe nombreux logiciels vous permettant de créer vos factures. Pour savoir comment créer une facture sur Kwixéo, nous vous invitons à consulter la page de l’aide en ligne concernée : Créer une facture.